J’ai envie de vous dire de suite que ce roman n’est pas loin d’être un coup de cœur … Mais …. Bein oui, il y a un « mais » et de taille même ! Environ 150 pages !!!!
Je l’ai quand même dévoré…. Je dirai que le roman se déroule en 2 temps. La première partie, et pas des moindres, car elle représente la moitié du roman se lit comme une belle histoire. On se demande où veut nous mener l’auteure … L’écriture est fluide et agréable, les pages se tournent seules pratiquement. Mais c’est doux, simple.
Mais à partir de la moitié du récit, c’est carrément l’apocalypse ! Tout s’enchaîne, l’action est à nous couper le souffle. On lit, on lit, on ne lâche rien ! A un moment on se dit : « bein oui ….. forcément », et bein là non ! C’est là que c’est énorme… L’auteure m’a malmenée, dévissée de mon canapé, mis la tête à l’envers … Mais qu’est ce que c’était bien alors !!!! On pourrait presque parler d’un huis clos … Enfin je le vois comme cela personnellement. Mais il en faut du talent pour tenir le rythme. Et du talent je trouve que l’auteure n’en manque pas !
A un moment je suis même revenue en arrière d’une dizaine de pages.. Je ne comprenais pas, ou plutôt je ne voulais pas le croire …. Mais il n’y avait rien à comprendre, l’auteure me l’avait magistralement faite à l’envers comme on dit !
Je suis fan de l’histoire, des personnages, de tout. Un pur moment lecture !
Résumé :
Béa, Chris et leurs deux rejetons de presque vingt ans sont charmants, sportifs, talentueux et, surtout, ils forment une équipe complice.
Voilà une famille qui a le bon goût dans le sang, chérit les matières nobles, les fruits du marché, le poisson jeté du chalutier, la tape amicale dans le dos des braves. Voilà une team unie qui porte haut les valeurs d’authenticité, d’équité, d’optimisme. Les Moreau – c’est leur nom – ne perdent pas une miette de leur existence. Ils sont insupportablement vivants.
Et comme le veut l’adage, les chiens ne font pas des chats : Marion et Bastien sont les dignes héritiers de leurs parents. Ils ne les décevront pas.
Pour l’heure, tous les quatre se sont réfugiés le temps du pont du 14 Juillet sur une île de Bretagne. Un coin de paradis si prisé qu’il est impossible d’y séjourner sans passe-droit. Mais, même l’espace d’un week-end, impossible n’est pas Moreau.
Seulement, quand au retour d’une balade Béa, Chris et Bastien trouvent la maison vide, la parenthèse enchantée prend soudain l’allure d’un huis clos angoissant. La petite île, devenue terrain boueux d’une battue sous la pluie pour retrouver Marion, va révéler un autre visage : celui d’une étendue de terre entourée d’eau où vit une poignée d’individus soudés comme des frères et aguerris aux tempêtes